Bien-être au travail : un besoin humain !

Temps de travail contre temps de plaisir. Une vision de “sacrifice nécessaire” vieille comme le monde… en particulier pour les 90% de salariés que compte la France. Mais qu’en est-il du ressenti actuel ? Si les temps changent, les moeurs ont-elles évolué ?

Etat des lieux

Pour 54% des salariés et 66% des managers, le stress au travail est une réalité persistante. Aucun progrès à l’horizon, et c’est même le contraire… Selon une étude récente (source), près d’un quart des actifs français (24 %) sont même dans un « état d’hyperstress », considéré comme un niveau « trop élevé, et donc à risque pour leur santé ».

Facteurs de stress courants

• Le traitement d’informations complexes et nombreuses
• Le changement perpétuel et la nécessité de s’adapter sans cesse
• L’insécurité de l’emploi/le manque de visibilité
• Les difficultés relationnelles
• Le sentiment d’isolement
• La pression exercée par la hiérarchie
• La difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle

Conséquences humaines

• Troubles physiques : tensions musculaires, troubles digestifs, maux de tête/migraines
• Troubles psychiques : anxiété, fatigue, troubles du sommeil, de la concentration, irritabilité, manifestations dépressives, burn-out
• Motivation en berne, avec pour seul “moteur”, le fait de ne pas être au chômage !

Coût économique

• En moyenne 16,6 jours d’arrêts maladies (12 600 eur/an/salarié !) pour les salariés du privé, dont la moitié est dûe au stress.

En conclusion, nombreux sont les dommages dus à un modèle archaïque, qui n’a que peu évolué avec le temps. A tel point que La France est handicapée par un niveau de stress particulièrement important, et nous serions ainsi les “champions des risques psycho-sociaux”. Parmi les 27 pays de l’Union européenne, seules la Grèce et Chypre font apparaître des taux de stress plus élevés…

Place au bien-être !

Face à ce bilan alarmant, un point positif : le souci du bien-être se développe au sein des entreprises françaises ! Cette tendance (à l’origine anglo-saxonne) pousse aujourd’hui les acteurs de la performance sociale à adopter de nouvelles pratiques pour tenter de répondre à un besoin devenu une priorité au fil des années.

Massages, méditations, cours de Yoga, ateliers pratiques…  ces véritables armes anti-stress se retrouvent ainsi peu à peu dans l’univers professionnel pour le plus grand bonheur des salariés. Mais aussi des employeurs, dont les effectifs se sentent chouchoutés !

Le but ? Retrouver sa liberté face à des évènements et des émotions qui nous submergent. En effet, quelque soit la pratique choisie, la concentration sur l’instant est à l’opposé des comportements habituels, influencés par nos pensées négatives, projections sur l’avenir, peurs, et autres exigences de performance.

Les entreprises qui franchissent le cap répondent à un double enjeu :

• améliorer considérablement les conditions de travail de leurs effectifs
• renforcer leur marque employeur, alors que la santé au travail est devenu un enjeu majeur

“L’entreprise 2.0” s’est fait attendre… mais elle est là.
Et introduit une dimension jusque là inédite : la considération de besoins humains !

Expérience de méditation chez Google

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(Sources : L’Express, Le Monde, La Tribune, Le Point)