Coronavirus – Vers un monde meilleur ?

Note à l’aimable lecteur : l’exposé qui suit ne questionne aucunement le caractère tragique et morbide des événements marquants qui nous concerne tous, bien au contraire. Il n’a pas non plus pour vocation de créer la polémique mais de proposer simplement et humblement une piste de réflexion.


Rappel des faits

Le 9 Janvier 2020 était découvert un nouveau virus responsable d’une maladie infectieuse respiratoire. Le temps de préciser son origine (la ville de Wuhan en Chine), c’est déjà plus de 191 000 cas confirmés et 7 800 décès à travers le Monde. Une pandémie est officiellement décrétée et de nombreuses mesures sont adoptées pour stopper son développement : quarantaines, confinements, déplacements réduits, entreprises à l’arrêt, et même fermeture de frontières.

Une paralysie générale et fulgurante.
Tout cela… en moins de 3 mois.

L’impact de ce nouveau « coronavirus » est considérable :

  • Humain : de nombreuses victimes, souvent fragiles et/ou démunies
  • Economique : un krach boursier, une nouvelle crise économique
  • Social : des activités quotidiennes rendues impossibles

1er constat : nous sommes tous connectés et interdépendants, d’un bout à l’autre de la planète !


Un Monde à l’arrêt

Plus précisément : l’Humanité à l’arrêt. La Terre continue de tourner… et s’en porte plutôt bien.

L’interruption des activités industrielles ont conduit à une chute de dioxyde d’azote spectaculaire (Cf. images satellite), alors que la pollution de l’air et de l’eau baisse avec la réduction des transports et du tourisme (Cf. canaux de Venise). Par ailleurs, le commerce d’espèces protégées est déclaré interdit par le gouvernement chinois, laissant un peu de répit à la vie animale.

Auxquels s’ajouteront sans doute d’autres effets positifs à venir, encore insoupçonnés.
Quand l’Homme souffre, mère Nature respire !

2e constat : le caractère destructeur de notre existence


La fin d’une ère ?

Bon, l’activité humaine est destructrice… pas vraiment un scoop.
Mais notre civilisation toute entière est-elle condamnée ?

Après tout, cela s’est déjà produit dans le passé (Cf. civilisation Maya) et un scénario similaire aujourd’hui n’a rien d’une fiction. Une étude s’est même développée à ce sujet à propos précisément de la chute de notre civilisation industrielle – voir la « collapsologie » (Cf. Pablo Servigne).

Extinctions de masses d’espèces animales, perturbations climatiques record, ravages environnementaux, conflits géopolitiques constants, systèmes économiques instables… Finalement, le coronavirus ne serait-il pas simplement le dernier symptôme en date d’une civilisation malade ?

Là encore un effet positif est observable. Nous sommes tous égaux face au virus… Les inégalités sont effacées, on se renseigne, les scientifiques sont enfin écoutés. De plus, on voit l’action concertée des nations, qui s’unissent face au danger. L’Humanité réalise sa fragilité, malgré sa position au sommet de la chaîne alimentaire.

3e constat : une prise de conscience collective 


Comprendre nos maux

« La maladie naît dans le déséquilibre »

Une douleur ignorée se cristallise en tension.
Qui ignorée à son tour, donne un trouble.
Puis une maladie.
Puis la mort.

Pourquoi ne pas appliquer cette base de la médecine chinoise à l’échelle de l’Humanité ?

Si on considère que l’espèce humaine est un organisme unifié, vivant en disharmonie avec son environnement. Les troubles que nous vivons n’ont-ils pas simplement pour but de nous montrer qu’une adaptation de nos modes de vie est nécessaire ? N’est-ce pas le moment idéal pour remettre en question notre façon de penser, de produire, de consommer, … ? (A l’heure où les plus pessimistes ne voient le salut de l’Humanité qu’à travers la colonisation d’autres planètes !)

Dans tout effondrement, une renaissance. C’est le principe même du vivant, et il est de notre responsabilité collective de savoir laisser mourir ce qui est vieillissant et inadapté. Les « catastrophes » traversées sont admirables en ce sens qu’elles cherchent à nous guérir de nous-mêmes. Sans attendre la phase terminale.

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